Une douce journée [With Ithil]

Aujourd'hui la journée me semblait douce.

Je n'étais pas encore habillé, je traînais chez moi... Enfin cette maison avait été celle de mon prédécesseur mais peu importait. C'était agréable de vivre ici, une jolie maison construite dans un endroit calme. Bref, j'avais envie de sortir un peu, cela devait faire un moment que le Conteur ne s'était pas montrer en public. Les enfants devaient avoir envie de m'écouter...

Souriant pour moi seul je me détourne de la fenêtre et me dirigea vers mon armoire, je sortit les vêtements noirs habituel au Conteur ! Les enfilant rapidement avant d'enrouler ma ceinture dorée autour de ma taille, je fit un nœud et glissa dedans ma flûte traversière. J'enfilai des sandales tout en réfléchissant, peut être devrais-je faire quelques courses ? Me levant je me dirigea dans la cuisine pour vérifier mon cellier, voir si j'avais besoin d'acheter quelques petites choses...? Hum du pain peut être...Je ferme la porte et alla vers l'entrée, je pris mon capuchon qui couvre ma tête et mes épaules, autant être prévoyant, le temps peu changer rapidement.

Je sortit enfin, il était encore tôt... je ferma derrière moi et commença à me diriger vers la ville, je grimpa une échelle de corde pour changer de chemin et puis je voulais éviter une marre. Je passa par les ponts de cordes disant bonjour à ceux que je croisais. C'était vraiment chouette de passer par les hauteurs.

Au bout d'une petite heure je fini par descendre atteignant enfin le cœur de la ville. Je prit alors ma flûte traversière et commença à jouer en marchant, des enfants commencèrent à m'entourer souriant et piaillant joyeusement.
Ha ! Tout ces sourires candides... les enfant...ils ont bien de la chance de connaître une vie si paisible. Je continua de marcher pour aller sur le place principale, j'entendis les gens dire que ça faisait longtemps que je n'étais pas venu...certain disait que c'était agréable de m'entendre jouer.

Ce fut agréable d'entendre ces petites remarques et je continua de jouer...

Le monde est grand et devant nous. Rectification, le monde est immense et sous nos pieds. Aussi bien métaphoriquement que littéralement. Il y a tant de chose, des choses impensables, sublimes et terrifiantes sous nos pieds que l'en on oubli parfois qu'elles existes. Enfin, pour les siens, car les Natriens pensaient que tout était fini, que ceux qui était parti Jadis était mort, cela depuis bien longtemps. Ils avaient faire leur dueil, et la vie avait continuée de plus belle. Le ciel est l'apothéose de toute chose, il nous surprend toujours. Aussi bien littéralement que métaphoriquement. Le monde de Natrie était un paradis terrestre pour quiconque remontant de la citée du bas. Mais les Evalariens, bien naïve, ignorait totalement que leur peuple, leur semblable était en haut, à les attendre, à les avoir pleuré et à les avoir déjà oubliés. Chacun pensait que l'autre n'était qu'un mythe, un peuple disparut et qui ne reviendrait jamais à la vie.. Chacun espérait pouvoir un jour fouler ce qui était l'espoir de l'autre peuple .. sans savoir qu'il c'est réalisé. Et pourtant, un jour cela arrivera t il ? Si un jour pourtant, un homme venant du bas rencontrait un homme venant du haut, que ce passerait il ? De l'amour, de la tristesse, ou bien encore une nouvelle guerre.. Ils étaient devenu si différent, eux qui avaient pleuré les mêmes désastres.. Et tout cela, lui, Ithil, calamitien, n'en faisait pas parti. Lui il savait et il avait vu. Il avait vu le pique d'argent à Evalar, montrant comme une flèche leur pays perdu, il avait vu les créatures des plaines et les sombres pouvoir de certain, il avait vu le soleil se coucher et les interminables tunnel d'une terre trop longtemps abandonnée. Et aujourd'hui, il laissait derrière lui les armes et les grottes pour aller en Natrie et passer quelque temps sur une terre où il fait bon vivre ... s'il n'y a pas un montre derrière vous.

D'un mouvement de main, Ithil fit tomber sa capuche en arrière, dévoilant aux yeux de quiconque le regardait un visage assez simple et accueillant. Si on oubliait cette étrange impression qu'il laissait derrière lui. Une impression de viole intérieur, comme si on était venu dans votre esprit pour vous épiez, qu'on était entré dedans sans que vous ne le vouliez pour autant. Et ce n'était pas totalement faux, mais en même temps, le jeune calamitien se retiendrait avec joie d'entendre toutes les pensées des autres si jamais ce pouvoir ne lui avait pas était dévolu. Il soupira doucement et, de quelque pas, arriva sur ce qui devait sûrement être la place du village. Oui, il la reconnaissait. Cela faisait bien quelque temps maintenant qu'il n'était pas venue ici, bien deux ans, mais peux de chose avait changé. Il lui semblait que les arbres étaient de deux centimètres plus haut. Peut être ..

Marchant dans une pensée sans fin, il s'arrêta, intrigué par une mélodie. Un homme s'avança et commença à jouer avec joie. Se mêlant à la foule, il l'observa, mêlé entre tous, comme un véritable Natrien. Sauf que lui ne souriait ou ne riait pas, il observait, juste. L'inconnu joua longtemps, jusqu'à ce que les gens repartent à leur affaire et qu'il soit à la fin de sa danse jouée. Il continua alors de l'observer. C'était étrange ... lorsque l'homme jouait, Ithil n'entendait aucune de ses pensées, rien, comme si les notes et lui ne faisait qu'un. Comment cela était il possible ?! Il était le premier qui arrivait à le faire en tout cas.. et Il en avait vu des musiciens.

La mélodie joyeuse s'élevait...

Tout en jouant je m'agitais parmi les enfants qui me tournaient autours joyeusement. Je fini une première mélodie et m'assit près d'une fontaine pour boire quelques gorgée d'eau. Je fit une petite pause, j'observais les gens qui étaient retourné à leurs occupations. Les marchands vendaient à la crié, d'autres vendeurs attendaient que les clients viennent d'eux même, les gens qui venaient acheter leurs nourriture traînaient bien souvent derrière eux leurs gamins turbulents ou tenaient dans leurs bras des bambins adorables tout à fait calmes. Cette journée était comme beaucoup d'autres calme, malgré cet endroit bruyant.

Me relevant je retira le capuchon que j'avais mis au cas où le temps changerait... je le posa là où je m'étais assit puis humidifiant mes lèvres, et approchant mon instruments de mon visage je réfléchis à ce que je pouvais joué. Je me plongea dans de longues réflexions à ce propos. Si quelqu'un écoutait ce que je me disais il se serait bien ennuyé... bref après un petit moment d'immobilité je fermai les yeux et commençais à jouer une douce mélodie, j'affectionnais cette mélodie là car elle me faisait pensé à un paysage de colline avec de magnifiques bâtisses blanches et rouges entourés d'arbres aux feuillages bleu ou rose et orange.
Je sais que cela peut paraître idiot mais... c'est un rêve qui me fait fantasmer... si ce genres de paysages existaient j'aimerais tant voyager là bas...
Bref après ces quelques pensées fugaces je me concentra sur ma musique.

Puis arriva la fin de cet air. Je me rassis et posa ma flûte sur mes genoux. C'était vraiment agréable... je passa une main dans mes cheveux doucement puis j'observais es gens autours de moi. Je ne remarqua personne qui se détachais des autres... hum en fait si, un jeune homme semblait m'observer. Voulait-il je joue encore ? Non... je ne crois pas. Songeant doucement qui il pouvait être je l'observait calmement, je connaissais nombre de personne ici mais lui ne me disait rien. Mais vraiment rien ! Ces yeux d'émeraudes magnifiques ne me rappelaient rien. Puis doucement je ressentit un étrange sentiment. Je regarda tout autour de moi... d'où cela venait-il ? Hum je n'aimais pas cette sensation...ce sentiment de...je n'arrivais vraiment pas à décrire ça. Je n'avais jamais connue ce genre d'impression...